lundi 23 avril 2012

Soir du premier tour des élections présidentielles

Ce soir, 22 Avril, 23 heures, ...
mélange de fatigue, de déception, le goût  un peu amère  que toutes ces heures données à courir les marchés, parler, jeter  dans les boîtes aux lettres tout cela est "....."
Voilà mon bilan de cette longue "journey" d'élection.
Voilà le sentiment d'une citoyenne défendant le programme de François BAYROU et lui gardant toute sa confiance.

:
Une grave crise.
Un vote de rejet d'une personnalité
Une surdité impressionnante face aux programmes annoncés
Un candidat qui s'époumone dans l'indifférence des media à dire "les réalités" de l'état de la France et de ce que nous laisserons à nos enfants
Une émergence impressionnante du nationalisme paraissant à ceux qui souffrent comme étant le "remède" à leurs malheurs.
Un candidat en tête au premier tour qui refuse de sortir de sa tanière

Des tas et des tas de gens de bonne volonté qui travaillent aujourd'hui comme hier et comme sera demain et s'acharnent à transformer ce "merdier" en quelque chose de viable pour nos enfants et nos vieux parents.
 Sur les écrans, des journalistes qui jouent à un petit jeu de stratégie virtuel, sourire carnassier sur des visages de blondes qui n'ont rien d'angéliques, agitation désordonnée chez les journalistes et commentateurs de tous poils, des politiques qu'on ne comprend même plus dans tout ce boucan mal régulé....
Et un raton laveur.
Hélas ce n'est pas un poème, c'est de la France qu'il s'agit.



Vous savez quoi ?
je vous propose un moment de calme et de silence, quelques minutes de médiation et  ensuite   une grève de l'audience. Les joueurs apprendront ainsi ce que c'est d'être disqualifié sans avoir été entendu.





Bonsoir :  Un sourire,un tendre baiser pour la nuit,  demain sera un autre jour   !!!!!!!!
Avant de dormir relir la "chanson de France" d'Aragon ( le Crêve- coeur )
Tant qu'un enfant rêvera de l'aurore, tant qu'une rose embaumera la nuit, tant qu'un coeur quelque part éprouvera le vertige, tant qu'un pas chantera sur la chaussée, tant que l'hiver quelqu'un se souviendra du printemps, tant qu'il y aura dans la tête d'un seul homme une manière de musique, et dans le silence une douceur comparable à la femme aimée, tant qu'il flottera un peu de jour sur le monde et sa destinée...

                                                                    ...on entendra la chanson de France 


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