Cher François Bayrou,
Je vous suis fidèle depuis des décennies.
Ce fut parfois un vrai chemin de chèvres sur une ligne de crêtes et j'ai cru m'y essouffler.
Mais je suis restée car je le savais bon pour la France et les français.
Aujourd'hui, les prises de position qui se croisent sur la toile me laissent perplexe, êtes vous toujours le capitaine de ce navire? Qui tient de gouvernail, qui s'occupe des voiles...
Aujourd'hui, les prises de position qui se croisent sur la toile me laissent perplexe, êtes vous toujours le capitaine de ce navire? Qui tient de gouvernail, qui s'occupe des voiles...
Ces prises de position ne m'influenceront pas. Les centristes sont des "personnes libres et responsables". Je serai donc libre et responsable comme je l'ai toujours été.
Mais il me faut un certain sang froid, je vous l'avoue, pour rester dans un parti où tout le monde parle et clame à tous vents ses choix avant que vous ne vous soyez positionné.
D'ailleurs ce choix je l'ai déjà fait. Et moi aussi, je vais le dire... N'en déplaise aux uns et aux autres, je voterai pour celui dont le programme économique sera le plus près du votre.
Le reste n'est que propagande, elle se répand dans les deux camps.
Et comme toute propagande elle ne relève pas le niveau de réflexion politique des électeurs.En effet, les paroles passent, les réalités économiques sont têtues et le seront longtemps.
Alors pourquoi écrire ce choix ?
Parce que certaines idées véhiculées sur la toile me gênent. On parle de division, d'union, de candidat de division, de candidat d'union.....
Division ? Vous avez dit division ?
Division ? Vous avez dit division ?
Union ? Selon vous, l'union serait donc d'être tous socialistes, à travers tous les échelons des institutions françaises ?
Unité ou totalité ? Pensée "totale"- "globale" ? Définissez votre pensée.
Moi, je n'ai jamais oublié ce jour où, à Toulouse, abandonné par ses troupes et bien seul sur l'estrade, François, digne, vrai, habité a lancé :
" Quand on pense tous la même chose c'est qu'on ne pense pas !" ( pardon François ma mémoire n'est pas toujours fiable et ce n'est pas du mot à mot ).
J'ai aimé et vous ai suivi.
Autre réflexion :
Comment allons nous, chers militants vivre la troisième mi-temps ? Le temps des législatives ?
Croyez vous que cette France entièrement socialiste aura besoin d'un allié supplémentaire centriste ?
Comment allons nous négocier cela ?
Car la politique est d'abord réalisme.
Mais, je sais être aussi idéaliste, et dans ce pays qui semble voué à se réfugier dans les extrêmes, je vous pose la question : " ne pensez vous pas que notre existence au Centre puisse être une réponse positive pour la France et les français " ?
Comment allons nous, chers militants vivre la troisième mi-temps ? Le temps des législatives ?
Croyez vous que cette France entièrement socialiste aura besoin d'un allié supplémentaire centriste ?
Comment allons nous négocier cela ?
Car la politique est d'abord réalisme.
Mais, je sais être aussi idéaliste, et dans ce pays qui semble voué à se réfugier dans les extrêmes, je vous pose la question : " ne pensez vous pas que notre existence au Centre puisse être une réponse positive pour la France et les français " ?
Comment allons gagner des villes, regagner des Régions, des départements ?
C'est cela "faire de la politique" en démocratie : donner au peuple des outils pour instaurer un dialogue, une alternative, une alternance.
Mais le danger n'est pas où on croit le voir. Il est dans la démission de la pensée politique.
Des militants politiques qui se laissent mener par les choix de ses media mettent en danger l'idée même du "faire de la politique".
Des militants politiques qui se laissent mener par les choix de ses media mettent en danger l'idée même du "faire de la politique".
Pour le militant, puissant ou simple pion , la base même de l'action politique repose sur une réflexion nourrie et partagée, construite sur le courage d'aller à contre courant, de parler au risque de déplaire.
Si nous ne sommes pas capables de faire cela, il faut se démettre.
Il y a eu abus de pouvoir des media. Je ne les stigmatise pas, je constate. Je l'ai constaté lors des débats du premier tour.
Il y a eu enivrement, fuite en avant dans un jeu virtuel. Il y aura des repentirs.
En effet, les journalistes - que je respecte profondément, pas de démocratie sans eux - sont là pour nous informer non pour nous "configurer".
En effet, les journalistes - que je respecte profondément, pas de démocratie sans eux - sont là pour nous informer non pour nous "configurer".
Mais l'abus constaté, n'excuse pas de se laisser mener par le bout du nez.
J'entre donc en réaction. En fait cette campagne n'aura été qu'un vote de "contre- à- contre " .
J'entre donc en réaction. En fait cette campagne n'aura été qu'un vote de "contre- à- contre " .
C'est triste...
Cher François, je connais votre sagesse et je m'en inspire souvent. Un philosophe cultivé , c'est vraiment ce dont nous avons besoin dans cette chienli, et durant cette campagne, par votre discours nourri et sans complaisance . vous avez montré de réelles qualités de chef d'état.
Cher François, je connais votre sagesse et je m'en inspire souvent. Un philosophe cultivé , c'est vraiment ce dont nous avons besoin dans cette chienli, et durant cette campagne, par votre discours nourri et sans complaisance . vous avez montré de réelles qualités de chef d'état.
Je vous garde ma confiance.
Et vous dis mon amitié.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire