samedi 28 septembre 2013

Petit texte à l'usage des parents qui ne savent que répondre à leurs jeunes enfants plongés dans l'immense chagrin de la mort de leur animal familier.



Le Bourdon ne me donne pas le bourdon. !.

C’est quoi ton bourdon ? Me demandes tu .
C’est le magazine des paroisses du Pays d’Auch. Il est propre sur lui, coloré, attrayant. C’est un joli magazine. 

Pour moi qui suis une amie des animaux, j’y ai trouvé un petit article de Jacques Fauré dans la « Boîte à question » qui m’a tout à fait réjouie.
Les enfants sont très malheureux lorsque leur chat ou leur chien meurt. C’est l’apprentissage de la séparation, les premières questions posées sur ce scandale qu’est la mort.
Comment répondre à un petit enfant au caté qui vient de perdre sa petite chienne Réglisse ? 
réponse de Jacques Fauré :

« Carla, tu as bien du chagrin à cause de la mort de réglisse ; C’était pour toi plus qu’une compagne de jeu , c’était une amie et même comme une part de toi-même. Alors je comprends que tu veuilles savoir ce qu’elle va devenir maintenant .
Tu as bien conscience que Réglisse n’était pas un être humain et tu penses qu’elle ne peut pas aller au même paradis que les humains.
Là, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi : j’imagine mal qu’il puisse y avoir un endroit spécial pour animaux, comme une réserve naturelle. Je l’imagine mal, parce que dans cet endroit-là ton animal préféré serait coupé de tout ce quia pu faire son bonheur ( et le tien ) avant son départ ; Je crois qu contraire que tout ce que ous avons vécu de beau et de bon ne peut pas disparaître complètement.
Carla, je suis sûr qu’un jour tu retrouveras Réglisse. Comment ? Je n’en sais rien.
Par contre, ceux qui font du mal aux animaux, je suis sûr qu’ils auront des problèmes à l’entrée du paradis.

Bien sûr, la Bible ne dit pas que nos animaux préférés iront au ciel, elle ne dit pas non plus qu’il ont une âme comme les humains, mais elle dit bien d’autres choses : ils ont été créés par Dieu, créés et donc voulus).
Après les avoir créés, Dieu « vit que cela était bon ». mais surtout nous demande de regarder l’avenir de le rendre meilleur. Dieu a mis au cœur de l’homme le désir d’une création où « le loup habitera avec l’agneau, où le nourrisson s’amusera sur le nid du cobra » ( prophète Isaïe, chapitre XI ).
Cette création n’est pas encore au point : « elle crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore ( lettre de Paul aux Romains, chapitre VIII, 22 ) autrement dit, les humains ont encore beaucoup à faire pour vivre réconciliés avec les animaux.

Je suis sûr, Carla, qu’en souvenir de Réglisse, tu agiras dans ce sens
Jacques Fauré.

dimanche 15 septembre 2013

Martin Luther King ( la suite )



C'est la journée du patrimoine. Canard se délecte de toutes ces belles choses réalisées par les Hommes, mais il se pose aussi des questions.....
Il nous livre copie d'un article paru dans La Croix du 28 Août ...... 





Que signifie le rêve de Martin Luther King, 50 ans après ?
ALAIN FOIX, écrivain, philosophe et dramaturge, auteur de « Martin Luther King » (1)


Recueilli par GILLES BIASSETTE
Le 28 août 1963, le leader du combat pour les droits civiques prononçait un discours appelé à faire date, « Je fais un rêve ».
L’Amérique célèbre ce cinquantième anniversaire par plusieurs événements, dont un discours très attendu de Barack Obama aujourd’hui.

« Il faut d’abord rappeler que ce rêve est loin d’être achevé, même si l’élection de Barack Obama constitue la réalisation d’une partie de la vision de Martin Luther King : par deux fois, les Américains ont en effet indiqué que si on est noir ou si on est blanc, on est d’abord et avant tout américain. Ce qui était au cœur de la vision de King, et qui reste à accomplir chez nous, où les Noirs s’entendent souvent demander : “D’où venez-vous ?”
Un chemin important a été accompli aux États-Unis. Il y a cinquante ans, ce qui est peu à l’échelle de l’histoire d’un pays, les Noirs ne pouvaient pas manger à la même table que les Blancs dans le Sud. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a encore aujourd’hui en prison des hommes comme Mumia Abu-Jamal, incarcéré depuis trente ans et condamné dans des circonstances peu claires. Il semble évident que la couleur de sa peau a joué un rôle important.
Il est donc important de célébrer ce discours, à portée universelle.

 Cependant, il ne faut pas faire de Martin Luther King une affiche, une icône, que l’on célèbre sans s’interroger plus en profondeur sur son message. Il n’était pas qu’un rêveur, c’était aussi un penseur, un philosophe.


 Au cours des dernières années de sa vie, il avait fait le lien entre la question raciale aux États-Unis et les questions sociales et économiques, lançant une “marche des pauvres gens”.



Il avait bien noté que la race était une invention récente, dans le but d’entériner les inégalités sociales et les rapports de classe. Le Noir existait pour que le Blanc pauvre accepte son sort. En se rendant dans les ghettos du nord du pays, à Chicago, il avait compris alors qu’il ne s’agissait pas seulement de lutter pour changer la loi, qui établissait la ségrégation, mais qu’il fallait aussi s’attaquer aux inégalités économiques pour venir à bout du racisme. C’est cette pensée-là de Martin Luther King qu’il faut étudier aujourd’hui, alors que les inégalités sociales et spatiales se creusent chez nous. »


(1) Martin Luther King, Alain Foix, Folio Biographies, Gallimard, 320 p., 8,20 €.
Lire aussi pages 16 et 22.

Canard fait de l'Histoire = Martin Luther King



Canard fait de l'Histoire. Merci Canard !



Le 28 août 1963, le pasteur Martin Luther King prononçait le discours "I have a dream" ("Je fais un rêve") au Lincoln Memorial à Washington. Cette allocution contre la ségrégation a profondément marqué la société américaine.


Ce document qui m'a été envoyé par une amie, est un document d'une grande force.
Martin Luther KING a et représente toujours une figure  exemplaire de la lutte non violente contre les discriminations.

Discours prononcé lors de la Marche sur Washington pour l’emploi et la liberté Washington, le 28 août 1963 par le pasteur Martin Luther King.    Texte intégral

Je suis heureux de participer avec vous aujourd’hui à ce rassemblement qui restera dans l’Histoire comme la plus grande manifestation que notre pays ait connue en faveur de la liberté.
[Applaudissements]
Il y a un siècle de cela, un grand Américain qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique [Il s’agit de la statue d’Abraham Lincoln] signait notre Acte d’Émancipation. Cette Proclamation historique faisait, comme un grand phare, briller la lumière de l’espérance aux yeux de millions d’esclaves noirs marqués au feu d’une brûlante injustice. Ce fut comme l’aube joyeuse qui mettrait fin à la longue nuit de leur captivité. Mais cent ans ont passé et le Noir n’est pas encore libre.
(Public : ÔSeigneur)
Cent ans ont passé et l’existence du Noir est toujours tristement entravée par les liens de la ségrégation, les chaînes de la discrimination ; cent ans ont passé et le Noir...
(Ô Seigneur)
[Applaudissements.]
vit encore sur l’île solitaire de la pauvreté, dans un vaste océan de prospérité matérielle ; cent ans ont passé et le Noir languit toujours dans les marges de la société américaine et se trouve en exil dans son propre pays. C’est pourquoi nous sommes accourus aujourd’hui en ce lieu pour rendre manifeste cette honteuse situation. En un sens, nous sommes montés à la capitale de notre pays pour toucher un chèque. En traçant les mots magnifiques qui forment notre Constitution et notre Déclaration d’Indépendance,...
(Oui !)
les architectes de notre république signaient une promesse dont hériterait chaque Américain. Aux termes de cet engagement, tous les hommes, les Noirs, oui, aussi bien que les Blancs, se verraient garantir leurs droits inaliénables à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur. Il est aujourd’hui évident que l’Amérique a failli à sa promesse en ce qui concerne ses citoyens de couleur. Au lieu d’honorer son obligation sacrée, l’Amérique a délivré au peuple noir un chèque sans valeur ; un chèque qui est revenu avec la mention « Provisions insuffisantes ».
[Applaudissements soutenus]
Mais nous refusons de croire que la banque de la justice a fait faillite.
(ÔSeigneur) [Rires] (Pour sûr)
Nous ne pouvons croire qu’il n’y ait pas de quoi honorer ce chèque dans les vastes coffres de la chance présents dans notre pays. Aussi sommes-nous venus encaisser ce chèque,...
(Oui)
un chèque qui nous fournira sur simple présentation les richesses de la liberté...
(Oui)
et la sécurité de la justice.
[Applaudissements]
Nous sommes également venus en ce lieu sanctifié pour rappeler à l’Amérique les exigeantes urgences de l’heure présente. Il n’est plus temps de se laisser aller au luxe d’attendre ni de prendre les tranquillisants des demi-mesures.
[Applaudissements]
Le moment est maintenant venu de réaliser les promesses de la démocratie ;...
(Ô Seigneur)
le moment est venu d’émerger des vallées obscures et désolées de la ségrégation pour fouler le sentier ensoleillé de la justice raciale ; le moment est venu...
[Applaudissements]
de tirer notre nation des sables mouvants de l’injustice raciale pour la hisser sur le roc solide de la fraternité ; le moment est venu...
[Applaudissements]
de réaliser la justice pour tous les enfants du Bon Dieu. Il serait fatal à notre nation d’ignorer qu’il y a péril en la demeure. Cet étouffant été du légitime mécontentement des Noirs ne se terminera pas sans qu’advienne un automne vivifiant de liberté et d’égalité. Mil neuf cent soixante-trois n’est pas une fin mais un commencement. Ceux qui espèrent que le Noir avait seulement besoin de laisser fuser la vapeur et se montrera désormais satisfait se préparent un rude réveil si le pays retourne à ses affaires comme avant.
[Applaudissements]
Il n’y aura plus ni repos ni tranquillité en Amérique tant que le Noir n’aura pas obtenu ses droits de citoyen. Les tourbillons de la révolte continueront d’ébranler les fondations de notre nation jusqu’au jour où naîtra l’aube brillante de la justice. Mais il est une chose que je dois dire à mon peuple, debout sur le seuil accueillant qui mène au palais de la justice : en nous assurant notre juste place, ne nous rendons pas coupables d’agissements répréhensibles. Ne cherchons pas à étancher notre soif de liberté en buvant à la coupe de l’amertume et de la haine.
(Ô Seigneur) [Applaudissements]
Livrons toujours notre bataille sur les hauts plateaux de la dignité et de la discipline. Il ne faut pas que notre revendication créatrice dégénère en violence physique. Encore et encore, il faut nous dresser sur les hauteurs majestueuses où nous opposerons les forces de l’âme à la force matérielle. Le merveilleux militantisme qui s’est nouvellement emparé de la communauté noire ne doit pas nous conduire à nous méfier de tous les Blancs. Comme l’atteste leur présence aujourd’hui en ce lieu, nombre de nos frères de race blanche ont compris que leur destinée...
[Applaudissements]
est liée à notre destinée.
[Applaudissements]
Ils ont compris que leur liberté est inextricablement liée à notre liberté. Nous ne pouvons marcher tout seuls. Et au cours de notre progression, il faut nous engager à continuer d’aller de l’avant ensemble. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Il en est qui demandent aux tenants des droits civiques : « Quand serez-vous enfin satisfaits ? » Nous ne pourrons jamais être satisfaits tant que le Noir sera victime des indicibles horreurs de la brutalité policière. Nous ne pourrons jamais être satisfaits...
[Applaudissements]
tant que nos corps recrus de la fatigue du voyage ne trouveront pas un abri dans les motels des grand-routes ou les hôtels des villes.
[Applaudissements]
Nous ne pourrons jamais être satisfaits tant que la liberté de mouvement du Noir ne lui permettra guère que d’aller d’un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne pourrons jamais être satisfaits tant que nos enfants seront dépouillés de leur identité et privés de leur dignité par des pancartes qui indiquent : « Seuls les Blancs sont admis ».
[Applaudissements]
Nous ne pourrons être satisfaits tant qu’un Noir du Mississippi ne pourra pas voter et qu’un Noir de New-York croira qu’il n’a aucune raison de voter.
(Oui) [Applaudissements]
Non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons pas satisfaits tant que le droit ne jaillira pas comme les eaux et la justice comme un torrent intarissable.
[Applaudissements]
Je n’ignore pas que certains d’entre vous ont été conduits ici par un excès d’épreuves et de tribulations.
(Ô Seigneur)
D’aucuns sortent à peine de l’étroite cellule d’une prison. D’autres viennent de régions où leur quête de liberté leur a valu d’être battus par les tempêtes de la persécution,...
(Oui)
secoués par les vents de la brutalité policière. Vous êtes les pionniers de la souffrance créatrice. Poursuivez votre tâche, convaincus que cette souffrance imméritée vous sera rédemption. Retournez au Mississippi ;...
(Oui)
retournez en Alabama ; retournez en Caroline du Sud ; retournez en Géorgie ; retournez en Louisiane, retournez à vos taudis et à vos ghettos dans les villes du Nord, en sachant que, d’une façon ou d’une autre, cette situation peut changer et changera.
(Oui)
Ne vous vautrons pas dans les vallées du désespoir. Je vous le dis ici et maintenant, mes amis :...
[Applaudissements]
même si nous devons affronter des difficultés aujourd’hui et demain, je fais pourtant un rêve.
(Oui)
C’est un rêve profondément ancré dans le rêve américain. Je rêve que, un jour,...
(Oui)
notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : « Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux. »
(Oui)[Applaudissements]
Je rêve que, un jour, sur les rouges collines de Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve que, un jour, l’État du Mississippi lui-même, tout brûlant des feux de l’injustice,...
(Bien)
tout brûlant des feux de l’oppression, se transformera en oasis de liberté et de justice.

Je rêve...
(Bien) [Applaudissements]
que mes quatre petits enfants vivront un jour dans un pays où on ne les jugera pas à la couleur de leur peau mais à la nature de leur caractère.
(Ô Seigneur)
Je fais aujourd’hui un rêve !
[Applaudissements]
Je rêve que, un jour, même en Alabama où le racisme est vicieux, où le gouverneur a la bouche pleine des mots « interposition » et « nullification »,...
(Oui)
un jour, justement en Alabama, les petits garçons et les petites filles noirs, les petits garçons et les petites filles blancs, pourront tous se prendre par la main comme frères et sœurs.

Je fais aujourd’hui un rêve !
[Applaudissements]
Je rêve que, un jour, tout vallon sera relevé,...
(Oui)
toute montagne et toute colline seront rabaissées, tout éperon deviendra une plaine, tout mamelon une trouée, et la gloire du Seigneur sera révélée à tous les êtres faits de chair tout à la fois.
(Oui)
Telle est mon espérance. Telle est la foi que je remporterai dans le Sud.
(Oui)
Avec une telle foi nous serons capables de distinguer, dans des montagnes de désespoir, un caillou d’espérance.
(Oui)
Avec une telle foi nous serons capables de transformer la cacophonie de notre nation discordante en une merveilleuse symphonie de fraternité.
(Parlez-en)
Avec une telle foi,...
(Ô Seigneur)
nous serons capables de travailler ensemble, de prier ensemble, de lutter ensemble, d’aller en prison ensemble,...
(Oui)
de nous dresser ensemble pour la liberté, en sachant que nous serons libres un jour.
[Applaudissements]
Ce sera le jour...
[les applaudissements continuent]
où tous les enfants du Bon Dieu...
(Oui)
pourront chanter ensemble cet hymne auquel ils donneront une signification nouvelle : Mon pays c’est toi,...
(Oui)
terre de liberté, c’est toi que je chante, Pays où reposent nos pères, orgueil du pèlerin
(Oui)
Au flanc de chaque montagne que sonne la cloche de la liberté ! Et si l’Amérique doit être une grande nation, il faut qu’il en soit ainsi. Aussi faites sonner la cloche de la liberté...
(Oui)
sur les prodigieux sommets du New-Hampshire. Faites-la sonner sur les puissantes montagnes de l’État de New-York. Faites-la sonner sur les hauteurs des Alleghanys en Pennsylvanie.
(Oui,c’est vrai)
Faites-la sonner sur les neiges des Rocheuses, au Colorado.
(Bien)
Faites-la sonner sur les collines ondulantes de la Californie.
(Oui)
Mais cela ne suffit pas : Faites-la sonner sur la Stone Mountain de Géorgie.
(Oui)
Faites-la sonner sur la Lookout Mountain du Tennessee.
(Oui)
Faites-la sonner sur chaque colline et sur chaque butte du Mississippi,...
(Oui)
faites-la sonner au flanc de chaque montagne.
[Applaudissements]
Quand cela se produira...
[les applaudissements continuent]
quand nous ferons en sorte que la cloche de la liberté puisse sonner, quand nous la laisserons carillonner dans chaque village et chaque hameau, dans chaque État et dans chaque cité,...
(Oui)
nous pourrons hâter la venue du jour où tous les enfants du Bon Dieu, les Noirs et les Blancs, les juifs et les gentils, les catholiques et les protestants, pourront se tenir par la main et chanter les paroles du vieux « spiritual » noir : Libres enfin !...
(Oui)
Libres enfin ! Merci Dieu Tout-Puissant, nous voilà libres enfin.
[Applaudissements]


*  *  *  *  *  *  * 


Œuvre protégée par le droit d’auteur : Martin Luther King, Jr 1963.Reproduite avec l’autorisation du King Center, Atlanta, GA.
Pour en savoir  plus sur la création de la Communauté bien-aimée de Martin Luther King (Dr King’s Beloved Community), veuillez consulter www.thekingcenter.org

vendredi 13 septembre 2013

La laïcité.


Présentée lundi 9 septembre 2013 par Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, la charte de la laïcité à l'école est destinée à être affichée dans tous les établissements publics. 
Ce que j'en pense ?


En fait la laïcité n'est elle pas admise par l'ensemble des français? 

Le plus important est, me semble-t-il , de faire comprendre aux étrangers ou aux personnes qui n'en sont pas imprégnées faute d'avoir connu l'histoire de notre République par la mémoire familiale que c'est une bonne chose et que s'y référer est le meilleur"Code du vivre ensemble" que nous ayons à ce jour.


 C'est comme le Code de la Route, cela n'évite pas les imprudences, mais cela évite les grosses "bêtises" si on le respecte.


 Ma vie se situe, aujourd'hui,  un peu  loin de l'Education Nationale . mais je ne suis pas indifférente aux gros problèmes que rencontrent les enseignants sur ces questions religieuses. Et je crois qu'il eut mieux valu les aider dans cette mission qui n'a jamais été autrefois  dans leurs attributions et qui maintenant, semble-t-il, leur mange leur énergie et  leur temps au détriment de leur enseignement et de facto au détriment  des élèves et surtout de leur santé. 
Or, je persiste à croire ( oh naïve ) qu'une société malade de son éducation est une société réellement en danger. 
J'ai aussi le soucis d'un excès de laïcité érigée en seule et unique morale, une laïcité intégriste. Et cela me fait peur, tout d'abord par principe, et deuxièmement par les réactions que cela pourrait entraîner. Le fait religieux habite l'homme, vouloir ignorer cette loi  est se mettre en danger  de  susciter en réponse   la naissance  de fondamentalismes  qui peuvent devenir violents. On voit bien que 50 ans d'opposition à l'Eglise orthodoxe n'ont pu faire disparaître la Foi et ses gestes rituels dans la Russie. 
Pour moi tout cela manque d'amour. 
Pour juger sans oeillères pourquoi ne pas regarder  les autres pays européens qui ne se portent pas plus mal de ne pas afficher sur leur porte des "Chartes de laïcité" et qui pourtant hébergent des populations multi-raciales et multi-confessionnelles. 
Nous voyageons tous, physiquement ou par internet et l'exception française dans ce domaine me paraît être le fait de personnes qui cherchent à tous prix à laisser leur trace dans l'histoire de leur ministère. Nous savons bien ce que cela donne : un mille feuilles difficile à traduire et quelques fois à comprendre. 
Qu'à cela ne tienne j'adore les mille-feuilles et, nous le savons bien, nous avons d'excellents pâtissiers en France. 
Mais qu'ont ils donc tous contre Dieu ? Tarte à la crème !!!!!


mercredi 11 septembre 2013

Une théologie pour femmes ? Et pourquoi pas une théologie pour nos animaux familiers ?


Un « bonhomme » de Pape ce François , des gros souliers noirs sous une simple soutane blanche, un petit cartable… oui c’est bien un « bonhomme » de Pape que nous avons là. Et je m’en réjouis.
"Priorité aux plus pauvres", "abandonnons la pompe et la rigidité du protocole", «  mettez le bazar » crie-t-il aux jeunes….
C’est bien, oh oui, c’est bien !!! Continuons.

Et dans l’avion de retour des JMJ à Rio le 31 Juillet dernier, cette inquiétude paternelle  sur le rôle des femmes, "il faudra une théologie pour les femmes". On pourrait se réjouir, enfin... presque …..

Oh, le malaise……Et pourquoi pas une théologie pour nos animaux familiers…..certains embaument bien leurs « petit chat » ou leur chien tant aimé….

Ah Pape François quelle fatigue intellectuelle et surtout spirituelle m’accable lorsqu’on parle de théologie pour les femmes !

Même à l’époque de la découverte du Nouveau Monde et de ses habitants aux mœurs si étonnantes, même à l’époque de l’esclavage , il ne semble pas qu’il ait semblé nécessaire de penser à une théologie spécifique. Qu’on me corrige si je me trompe.
On se posait la question :
« sont -ils des Hommes – "comprendre " humains comme nous – ( controverse de Villadolid )  où n’en sont ils pas.
Difficile de se poser la question dans ces termes pour les femmes quand on sait que nous sortons tous du « ventre » d’une femme .

Alors ? oh que la fatigue me prend, presque une migraine, à vos yeux les femmes seraient une humanité à part, ou une part d’humanité qu’il faut considérer à part ?
Pourquoi ?
Nous attendons toutes des réponses.
Le salut par la Croix et la résurrection de Christ ne les justifierait pas comme il justifie les hommes (les mâles ) ?
Le baptême des femmes serait il différent du baptême des hommes ?
Relisons le catéchisme, non à aucun moment nous pouvons trouver trace de cela.

Réfléchissons au « Nouvel Adam » l’Eglise le verrait elle en Homme « couillu »
 ( excusez le terme ) ou en une Humanité radieuse et sauvée ?
C’est important mes Pères !!!!!
Dans quelles dérives théologiques  vous êtes vous embarqués durant ce XX ème siècle devant cette question des femmes qui ne s'était jamais posée auparavant  ?  Oui, c’est à clarifier et d’urgence.

La condition féminine dans l’Eglise relève seulement de l’Histoire, de la Tradition et non des Ecritures. 

Face aux  demandes qui ne s'étaient jamais posées, " le sacerdoce pour les femmes",  "une parole  dans le gouvernement de l'Eglise", vous avez cherché des réponses dans la magnifique figure de Marie.
Vous suivez ainsi  une sorte de théorie qui  s'impose dans les  esprits des jeunes clercs, Jésus pour les "garçons" et "Marie pour les filles.
N'est ce pas particulièrement dangereux, car vouloir instrumentaliser  Marie , et faire d'elle ce qu'elle  n’est pas, une sorte d’échelon intermédiaire entre Dieu et les Hommes,   nous conduit tout droit dans ce que redoute le plus l’Eglise, l’idolâtrie ?
                       il y a un seul et unique médiateur Jésus Christ.
Les femmes, dans les Ecritures, ne suivaient pas "Marie" mais bien Jésus. 

Que je sache Marie porte le très beau titre de Mère de l’Eglise depuis Vatican 2 – n’est ce pas cela qui doit inspirer tout un chacun,  homme ou femme ?
Chaque baptisé en son "coeur" n'est il pas un peu à la fois l'enfant et le père ou la mère de l'Eglise.

Se rend on compte à quel point ces mariologies délirantes dont nous sommes les témoins aujourd'hui  nous séparent de nos frères réformés ?


Et puis, HELAS, trois fois hélas, au moment où la condition féminine est en capacité  d’apporter à l’Eglise sa pleine contribution, Jean-Paul 2 a cru bon de dire non au sacerdoce des femmes.  Vous confirmez.

C’est une bien grande misère, Très Saint Père . Au moment où la condition féminine s’affranchit de l’antique emprise du patriarcat, l’Eglise refuse de l’accompagner dans son évolution et prend ainsi la responsabilité que celle-ci se fasse sans elle, en dehors d’elle et peut-être contre elle.
Et l’argument,  la femme est avant tout « mère »,  pourrait se retourner contre Elle. Qui transmettra la Foi aux enfants de ces femmes découragées par tant de mépris ?

Vous n’y pouvez rien, nous vivons l’époque de la Femme !  Partout dans le monde malgré toutes les horreurs qu’on leur fait subir, les femmes s’émancipent  ou tentent de s’affranchir de la servitude.
Cela ne donnera peut-être pas un monde meilleur, mais cela donnera un monde différent.

Que faut il penser de ce manque de discernement  sur le sujet ?
N’y aurait il pas une très grande gêne  intellectuelle qui saisit les clercs de la hiérarchie lorsqu’on aborde la question des femmes ?
Ils l’ont peut-être trop combattue intérieurement durant leurs meilleures années pour être capables de l’apprivoiser normalement dans une vraie réflexion.
Cela relèverait il seulement  de la psychanalyse ? Las, Las. C'est triste.