samedi 9 juin 2012

MUSICAL...


Qui  s’est inquiété pour moi : «  Tu pars à Auch ? Tu ne t’ennuieras pas ? »


Eglise de DURAN , le 12 Mai.
Une soirée inoubliable, une de celles qu’on garde au chaud pour les mauvais jours.
Je n’avais rien à  faire ce soir là. Pas d’invitation en vue. Je ne savais rien de ce  festival « Claviers en Pays d’Auch ». Les rumeurs politiques occupaient toute la scène… Bref, seul  le nom de BACH a retenu mon attention.

BACH.  Le trésor de ma vie, le geste d’apaisement à l’âme « tourmentée », le signe d’Espérance  dans ce qu’elle a de plus sublime et de plus humain à la fois.  L’ami qui ne trahit jamais.


J’ai été irrésistiblement attirée. Bien m’en a pris.

Trouver DURAN d’abord. Ce n’est pas difficile, mais j’ai tout à découvrir dans cette nouvelle vie.
Une petite église charmante. Une soirée douce. Un public attentif et mélomane et…un clavecin, copie du seul instrument authentiquement baroque, témoin du grand Bach.
Pour la petite histoire, cet instrument pourrit dans les réserves du Musée de Lourdes, et seule la foi d’un facteur  contemporain  ( dont j’ai hélas oublié le nom - Ah la mémoire !!!) a pu nous réserver cette surprise de taille).


Et deux grands :Nima BEN DAVID  à la viole de gambe et Pierre TROCELLIER  au clavecin (qui avait offert son cachet à Duran.)
Le Gers a des charmes puissants… dont on ne saurait se plaindre.

Un rendez-vous rare, une rencontre entre deux artistes hors normes… propose le catalogue.
Nous n’avons pas été trompés. Quelle soirée !!!!!!


Cathédrale d’Auch, le 13 Mai…

Au cœur de cette matinée musicale  le Grand-Orgue Jean de Joyeuse ( 1694), un des joyaux du patrimoine organistique précise le catalogue.  C’est vrai.
Dans sa mallette aux trésors, la cathédrale recèle les magnifique vitraux  d’Arnaud de Moles, ses stalles sculptées et le Grand-Orgue Jean de Joyeuse que la distance qui sépare la ville d’Auch des grands centres de la facture française a préservé.
Ceci  explique que la cathédrale ait pu conserver, aux XVIIIe et XIXe siècles, son instrument à peu près tel qu’il était sorti des mains de Jean de Joyeuse. A voir et écouter.
Les fidèles de la cathédrale ne s’en lassent pas.

Programme très baroque avec en incise une création de Colin Roche " Après crâne craquelé reste cuir" (  le bien nommé,  il ne restait pas grand chose ) en hommage à André Raison, son illustre prédécesseur (1714)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire