
Qui s’est inquiété pour moi : «
Tu pars à Auch ? Tu ne t’ennuieras pas ? »
Eglise de DURAN , le 12 Mai.
Une soirée inoubliable, une de celles qu’on garde au chaud
pour les mauvais jours.
Je n’avais rien à
faire ce soir là. Pas d’invitation en vue. Je ne savais rien de ce festival « Claviers en Pays
d’Auch ». Les rumeurs politiques occupaient toute la scène… Bref, seul le nom de
BACH a retenu mon attention.
BACH. Le trésor
de ma vie, le geste d’apaisement à l’âme « tourmentée », le signe
d’Espérance dans ce qu’elle a de
plus sublime et de plus humain à la fois. L’ami qui ne trahit jamais.
J’ai été irrésistiblement attirée. Bien m’en a pris.
Trouver DURAN d’abord. Ce n’est pas difficile, mais j’ai
tout à découvrir dans cette nouvelle vie.
Une petite église charmante. Une soirée douce. Un public
attentif et mélomane et…un clavecin,
copie du seul instrument authentiquement baroque, témoin du grand Bach.
Pour la petite
histoire, cet instrument pourrit dans les réserves du Musée de Lourdes, et
seule la foi d’un facteur
contemporain ( dont j’ai
hélas oublié le nom - Ah la mémoire !!!) a pu nous réserver cette surprise
de taille).
Et deux grands :Nima BEN DAVID à la viole de gambe et Pierre
TROCELLIER au clavecin (qui avait
offert son cachet à Duran.)
Le Gers a des charmes puissants… dont on ne saurait se plaindre.
Un rendez-vous rare, une rencontre entre deux artistes hors
normes… propose le catalogue.
Nous n’avons pas été trompés. Quelle soirée !!!!!!
Cathédrale d’Auch, le 13 Mai…
Au cœur de cette matinée musicale le Grand-Orgue Jean de Joyeuse ( 1694), un des joyaux du
patrimoine organistique précise le catalogue. C’est vrai.
Dans sa mallette aux trésors, la cathédrale recèle les
magnifique vitraux d’Arnaud de
Moles, ses stalles sculptées et le Grand-Orgue Jean de Joyeuse que la distance
qui sépare la ville d’Auch des grands centres de la facture française a
préservé.

Les fidèles de la cathédrale ne s’en lassent pas.
Programme très baroque avec en incise une création de Colin
Roche " Après crâne craquelé reste cuir" ( le bien nommé, il ne restait pas grand chose ) en hommage à André Raison, son illustre prédécesseur (1714)
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